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DECLIN

jackharris

Nouveau poète
#1
Déclin

L'enfant:
J'ai tant rêvé aux paysages
Que l'on chantait dans les chansons,
J'ai tant songé aux doux rivages
Où se perdaient les horizons
Que pour un unique voyage
Je donnerais tous mes bonbons.

L'homme:
J'ai parcouru un continent
Qui m'est apparu très austère,
J'ai traversé en conquérant
Plein de villes pendant la guerre,
J'ai toujours vu au pire instant
Le doux visage de ma mère.

Le vieillard:
J'étais au seuil de la vie,
Je suis à celui du trépas.
Je sens parfois la nostalgie
De cette époque où les lilas
Avaient une odeur d'ambroisie
Et que ma mère ouvrait ses bras.
 

jackharris

Nouveau poète
#2
Bien que les regrets soient vains, l'on ne peut s'empêcher d'avoir un pincement au coeur lorsque sur nos épaules l'on sent peser le poids des ans et que l'on revisite intérieurement nos souvenirs. Merci Anna pour votre commentaire.
 

patou2132

Nouveau poète
#3
comme je ressens bien ce merveilleux poème de ce que la vie offre à l'être humain avec les étapes de l'âge avec ses joies et ses peines ainsi que cette maman qui nous était si proche, mais évidement on ne ressent plus vraiment cette jeunesse en nous comme avant, mais je pense que l'on devraient vivrent comme si que le temps n'existait pas car l'âme elle ne change pas !
Donc continuons à rêver car 71 ans ce n'est pas vieux pour l'époque que l'on vit et après tout on a que l'âge que l'on se donne d'autant plus que maintenat on vit longtemps !
Amicalement Patou.